L'ARC fait elle partie de la catégorie "syndic virtuel"?

L'ARC fait elle partie de la catégorie "syndic virtuel"?

L’ARC fait elle partie de la catégorie « syndic virtuel »?

Un récent article publié sur le site “Mon immeuble” intitulé “Professionnel,bénévole ou virtuel…..Quel syndic de copropriété choisir?” par la société Syneval, courtier en syndic fait le point sur les différentes catégories de syndics.

L’ANALYSE DE SYNEVAL

En effet, selon Syneval, entre le syndic professionnel et le syndic bénévole ou non professionnel, se glisse désormais une nouvelle catégorie de syndic, le syndic dit virtuel qui exerce son activité par internet.

L’analyse de Syneval indique que le syndic virtuel se situe à mi chemin entre le syndic professionnel et le syndic bénévole, car la copropriété est gérée par un syndic professionnel qui délègue au conseil syndical, composé de copropriétaires bénévoles, une partie de ses prérogatives, avec la caractéristique principale de ce mode de gestion est que le gestionnaire ne se rend pas dans la copropriété, qu’il gère par écran interposé.

Dans cette formule comme le précise le courtier en syndic, le conseil syndical fortement mis à contribution, devra tenir l’assemblée générale, réceptionner les demandes des copropriétaires,conserver les archives, tenir le carnet d’entretien,de la copropriété, suivre les taches réalisées par le personnel de l’immeuble ainsi que toutes les autres “joyeusetés” que réservent le métier de syndic.

Bien sûr l’intérêt supposé de ce type de gestion réside dans la réduction substantielle annoncée des honoraires du syndic, il semblerait de moitié par rapport à une offre de syndic classique.

QUEL LIEN ENTRE ENTRE LE SYNDIC VIRTUEL ET L’ARC?

Dans un article publié par l’ARC sur son site intitulé “ Syndics bénévoles: la loi ALUR ne va pas vous rendre la tâche plus difficile malgré ce que disent certains”, que propose l’ARC à ces adhérents?

Pour l’ARC, une gestion par un syndic bénévole ou encore une gestion non professionnelle serait le moyen de pallier à une gestion professionnelle de plus en plus coûteuse prenant pour prétexte la complexité induite par la loi ALUR pour augmenter leurs honoraires.

Aussi pour l’ARC, même si la loi ALUR, instaure de nouvelles dispositions rendant difficiles leurs applications pour les syndics non professionnels, les nombreux outils proposés par l’association permettront à ces derniers de “continuer à travailler en toute sérénité et largement aussi bien qu’un syndic professionnel”

Tout comme le syndic virtuel, qui propose par écran interposé, sans se rendre sur la copropriété, à des coûts défiant toute concurrence, son accompagnement aux copropriétaires bénévoles,  l’ARC par le biais de son pôle syndic bénévole, par sa coopérative copropriété-services, grâce à son site copro-net.fr , propose aux mêmes copropriétaires bénévoles en l’occurrence l’un d’entre eux qui sera syndic non professionnel, son aide pour faire face à la complexité de la loi ALUR, pour autogérer sa copropriété et ce……. sans se rendre sur la copropriété.

De ce qui précède ne pourrait on  pas déduire que l’ARC fait partie de la catégorie des syndics virtuels?

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9 Comments on “L'ARC fait elle partie de la catégorie "syndic virtuel"?”

  1. Je suis déjà dans cette situation avec un syndiqué professionnel ,je suis dans une copropriété de 3,nous avons d énormes travaux que nous réalisons en urgence car durant 6 ans rien n a été fait.
    Le syndique ne peut suivre les travaux des entreprises tant la durée est longue,alors je fais tout le suivi ,le syndiqué de fait que l administratif,par contre je fais tous les jours un point sur le chantier et en réfère pu si il y une décision a prendre,nous avons négocié les tarifs et ça marche,je suis sur le chantier tous les jours et je suis au courant des devis et de la facturation et. A sa correspondance ,bien souvent il y’a des facture qui ne sont pas exactes,seule une personne sur le terrain peut savoir la réalité de la situation.mais je dois rajouter que c est un travail a temps plein et beaucoup de dévouement pour l amour de notre beau bâtiment.
    Un hotel particulier du 19 eme ,sur les bords de l odet a quimper ,avec un toit neo renaissance comme l Hôtel de Ville de paris,vitraux et pavés d écurie,cela est merveilleux de le voir renaître.
    Mon dévouement a un sens

  2. Bonjour,
    L’article 18 de la loi, d’ordre public, fixe les missions dont le syndic a la charge. Il faut y ajouter celles conférées par d’autres dispositions de la loi. Le syndic virtuel n’est pas en mesure d’exécuter certaines de ces tâches parmi les plus importantes.
    Le conseil syndical assiste le syndic et contrôle sa gestion. Il ne peut recevoir de l’assemblée, en vertu de l’art.25 a, que des délégations ponctuelles, spéciales et financièrement encadrées. Il est constant que les conseillers syndicaux ne doivent pas s’immiscer dans la gestion de l’immeuble ou l’administration du syndicat.
    L’organisation proposée par Synerval et l’ARC est illégale. Quand une assemblée a adopté une telle formule, un copropriétaire opposant peut à mon avis obtenir l’annulation de la désignation. Plus audacieusement on peut penser qu’il peut demander la désignation d’un administrateur provisoire en prétendant que le syndicat est dépourvu de syndic ????
    Quant à l’activité de Synerval ? On en reparlera un peu plus tard. Il faut d’abord tordre le cou au syndic virtuel.
    MAIS ! Un professionnel virtuel peut certainement un concours précieux aux syndics bénévoles et coopératifs. Cela est certain. C’est une autre affaire.

  3. Encore une fois Mr MANTELET a raison.

    Votre article fait une erreur substantielle en mixant syndic, conseil syndical et syndic virtuel. Mais derrière le syndic virtuel, il doit y avoir un syndic réel (bénévole ou professionnel) qui prendra la responsabilité de la gestion. Et ceci ne peut être dévolu au conseil syndical.

    Un conseil syndical est obligatoire pour une bonne gestion d’une copropriété, tout comme l’est un bon syndic. Il ne faut pas confondre les roles des deux. Ensuite un copropriétaire peut décider d’assumer les fonctions de syndic. D’expérience, cela ne dure pas et ne donne pas (sauf dans de rares cas) de conclusion positive (entre dictature, démission, détournement, favoritisme,…les exemples durables positifs restent statistiquement très rares…). Faire croire le contraire aux copropriétaires est débile.

    En l’état les solutions miracles des syndics virtuels sont donc des solutions virtuelles.

    😉

  4. Il me semble qu’un lecture erronée ait été faite de l’article, au plus exactement que notre propos n’ait pas été clair d’où l’interprétation faite de celui ci par PLAISSY.
    Dans l’article concerné nous avons voulu mettre en exergue la similarité du raisonnement fait par la société SYNEVAL dans son article publié sur le site de « Mon immeuble » en reprenant stricto sensu et sans commentaires de notre part, les moyens évoqués par cette dernière, concernant le syndic virtuel et l’analyse faite par l’ARC sur son site, de l’assistance qu’elle se propose de fournir au syndic bénévole d’où le questionnement final de se demander si l’ARC ne faisait pas partie de la catégorie du syndic virtuel.
    Pour notre part, nous ne pouvons que regretter que les copropriétés puissent penser que le syndic virtuel soit une solution d’avenir.
    Aussi il appartiendra au syndic professionnel de faire le nécessaire par leur professionnalisme et leur proximité pour qu’ils soient perçues par les copropriétaires comme des partenaires incontournables de la gestion des copropriétés.
    Jean-Pierre de Syndic Pro

  5. Faut-il opter pour un syndic virtuel ?

    Ce nouveau mode de gestion, apparu en 2013, a été lancé de manière quasi-concomitante par « Syndic One » et « Le Bon Syndic ». Le premier est une filiale de Sergic, un des premiers syndics de France. Le second a été lancé par un syndic indépendant basé à Marseille. D’autres sociétés leur ont emboité le pas depuis, notamment « Clicsyndic ».
    Par contre l’Arc a obtenu de la

  6. Par contre l’Arc a obtenu de la Loi ALUR la possibilité de délégation élargie au CS pour des copropriété de moins de 16 lots ; suivi des prestataires, services, contrats votés dans le cadre du budget prévis. ainsi que la commande et gestion des, petits travaux ce qui a donné lieu à un nouveau texte qui peut être voté en AG afin de donner mandat au Cs pour toutes ces tâches et aussi surveiller l’état de l’immeuble, intervention rapide (panne dégradation); faire appel à des entreprises en urgence ou no et contrôler leur travail. L’Arc propose pour les plus de 16 lots et qui souhaiteraient une « cogestion » une convention dont elle propose un modèle.
    MON AVIS – Si je suis ok pour un syndic bénévole adhérent à l’ARC et donc avec l’aide de ce dernier , je suis contre le système de « cogestion ». Soit on a un syndic qui fait son travail correctement (on en serait pas là si c’était le cas) soit c’est un syndic bénévole. De plus Syndic Cogestion ou bénévole s’adressent à des copropriétaires qui ont suffisamment de temps ou bien des retraités.

  7. Bonjour à tous,

    SYNDIC VIRTUEL, je ne suis personnellement pas très chaud, déjà qu’avec certains Syndics ayant pignon sur rue la tâche est compliquée alors avec un virtuel…on va jouer du violon !!!

    Au fait pourquoi si je ne dis pas de bêtise SYNDIC PLUS aurait’il été acheté par FONCIA ? Quel est l’intérêt ?

    Bonne journée

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