FNAIM COTE d’AZUR 1925: Gros succès de l’assemblée générale 2019

La FNAIM COTE d’AZUR créée en 1925, est de ce fait la première chambre immobilière de France  et pour ses quatre vingt quatorze ans, elle s’est vue offrir ce jeudi 6 juin, par son tandem de Co-présidents William SIKSIK/Cyril MESSIKA, une première dans la gestion des chambres, un anniversaire et une assemblée générale de grande envergure.

En effet plus de 500 adhérents et invités ont répondu présents à l’invitation de William et Cyril pour faire de la première assemblée de leur mandature,un véritable succès.

I) FNAIM COTE d’AZUR 1925: Une journée utile et agréable

Cette journée fût jalonnée par trois ateliers de formation mis à la disposition des participants avec des thèmes variés comme la stratégie digitale en agence immobilière, la signature électronique des mandats et contrats immobiliers ou encore comment optimiser fiscalement le résultat de son cabinet immobilier.

Parmi la vingtaine de thèmes proposés  dans les ateliers de formation au cours de la journée il y a lieu de mettre une mention spéciale sur le thème “Syndic: savoir valoriser le DTG vis à vis des copropriétaires”.

Nonobstant le talent et l’expertise de Guillaume GIRARD de la société KINAXIA, en charge de la présentation du thème précité,  demander aux syndics de proposer aux copropriétaires la mise en place d’un DTG sans que que cela soit obligatoire et de fait sans sanction, relève plus de la mission de kamikaze que de la mission de gestion d’une copropriété.

En somme on a l’impression que les pouvoirs publics sous la pression de certains lobbys ont édicté un texte sans prévoir les moyens de le faire appliquer et se déchargent sur les syndics, la profession la plus aimée des français (humour) afin de faire passer la mise en place de ce DTG certes vertueux si prend en compte ses objectifs mais dont la mise en place relève du miracle avec toutefois pour faire bonne mesure la possible recherche en responsabilité du syndic qui n’aurait pas mis la proposition au vote et ce tous les ans , comme il a été recommandé pour éviter tout recours de mauvaise foi…

A coté des ateliers de formation, des séances plénières furent très appréciées concernant notamment  la philosophie et éthique de la ville de demain par le truchement de la Smart City, sujet qui grâce à la compétence  et l’humour de la conférencière Laurence VANIN a retenu l’attention du public et vraisemblablement marqué certains esprits en évoquant les existences de HENRI et de SAMANTHA (tant pis pour les absents….)

Cyril SABATIE, avocat du cabinet LBVS avocats, a comme à son habitude fait un brillant exposé sur la loi HOGUET et les honoraires immobiliers duquel il ressort qu’il devient urgent de revoir cette loi datant du 2 janvier 1970, afin de l’adapter au monde actuel , dans lequel les professionnels de l’immobilier ont l’honorable mission de pourvoir au logement de leurs semblables

A 18 heures commence l’assemblée générale de la FNAIM Côte d’AZUR (1925) avec l’entrée en piste remarquée des Co –présidents Cyril et William esquissant des pas de danse, à l’instar d’un Mikael Jackson ou d’un John Travolta.

Quand on vous disait qu’un agent immobilier doit être performant en toutes circonstances, les Co-présidents en sont la preuve par …..2

Après la tenue d’une assemblée statutaire classique, le Président de la FNAIM National Jean-Marc TORROLLION a dressé un panel des combats menées par la fédération afin de défendre les professionnels de l’immobilier que ce soit en transaction, gestion locative et Syndic, activité sur laquelle nous développerons par la suite certains points d’actualités.

Enfin afin de passer à un cocktail dinatoire bien mérité, les participants ont assisté à un grande prestation d’un humoriste mentaliste, qui là encore a mis à contribution, l’ancien président de la chambre FNAIM Côte d’AZUR, Fréderic PELOU, qui fût l’assistant du mentaliste, pendant une grande partie de son show.

Après les Co-présidents danseurs, nous avons eu le past président, assistant de show d’un humoriste Mentaliste de talent, on y arrive à la preuve par….3

Parlons quelques instants des news concernant l’activité de syndic

 

II) Le Syndic: le mal indispensable de la copropriété

Le Président TORROLLION  a commencé sa présentation concernant l’activité de syndic en posant la question: “Y a t’il des syndics dans la salle?”

Cher Président TORROLLION,dans les Alpes Maritimes et surtout à Nice, il y a toujours des syndics dans la salle et surtout des syndics engagés, passionnés par leur profession.

Le Président TORROLLION poursuit: “ Vous les syndics, c’est votre année, cela va être votre année …”

En effet selon Jean-Marc TORROLLION, les ordonnances concernant la copropriété doivent être présentées au Conseil d’Etat en septembre et être publiées pour le 22 Novembre 2019, d’où une mobilisation accrue de la fédération qui se doit d’être vigilante afin de sauvegarder la pérennité d’une profession qui gère 94% des copropriétés gérées en France, qui d’après une récente enquête réalisée par la fédération, il ressort que 67% des copropriétaires sont satisfaient  du fonctionnement de leur copropriété, 75% sont satisfaient de leur syndic.

Alors comment expliquer que chaque année, la presse en fasse son marronnier de casser du syndic, que les politiques persuadés que casser du syndic est bon pour leur popularité n’hésitent pas à surfer sur la vague, notre premier ministre en tête, suivi de très près par le responsable de Debout la France qui faisait la comparaison dans le cadre de la récente campagne électorale européenne, de la commission européenne à un mauvais syndic qui multiplie les règles abusives, envoie des factures exorbitantes et a supprimé les portes de nos appartements (les frontières) sans mettre un code à l’entrée pour nous protéger.

Dans la vindicte à l’encontre des syndics, notre premier ministre n’en en effet pas en reste, quand il indique que le gouvernement mettra en place des sanctions à l’encontre des syndics qui ne jouent pas le jeu de la mise en concurrence, en justifiant cette ineptie par le fait que ce type de mesures coercitives, permettra de constituer un levier en faveur du pouvoir d’achat.

Ces deux hommes politiques ont une certaine expérience dans leur “métier” de politiciens et de surcroit ils sont amenés à proposer et voter des lois, aussi à se demander comment ils peuvent être aussi peu au courant des règles régissant la copropriété qu’eux mêmes sont censés avoir voté.

Revenons à la présentation du Président TORROLLION, quelles sont les nouvelles bonnes ou mauvaises, qu’il nous a ramené de la capitale?

Ce dernier fait état des combats menés par la fédération pour avoir des dispositions acceptables concernant d’une part les documents devant figurer sur l’extranet notamment la mise en application qui sera effective au 1er juillet 2020 permettant aux professionnels de respecter leurs obligations et ce sans effet rétroactif et d’autre part la tenue des assemblées par vidéoconférences qui sera proposée par le syndic si les conditions d’organisation au sein de son cabinet sont réunies pour ce faire et sans cout, car celui ci  sera supporté par la copropriété intéressée par cette prestation.

Concernant la mise en concurrence des syndics que nous avions évoqué, la fédération essaie de convaincre le gouvernement de revenir sur cette disposition qui est une véritable ineptie mais les interlocuteurs semblant être campés sur leur position, une proposition fût faite par la fédération de supprimer le contrat type actuel pour tendre vers un contrat socle dont le minima pourrait être le contrat type actuel mais avec la possibilité pour le syndic de proposer à ces mandants d’autres prestations de services innovants facturables.

Concernant le cout de l’état daté, Jean Marc TORROLLION dit redouter le retour à l’ère de la règlementation tarifaire qu’il estime inacceptable.

Néanmoins une bagarre tarifaire se joue sur le cout de l’état daté avec un plafond de 250€ proposé par la DGCCRF alors que la fédération propose 480€, prix justifié par la nécessité de mettre en permanence à disposition dans les cabinets pour cette prestation d’un gestionnaire et d’un comptable alors que les flux ainsi que la temporalité des actes ne sont pas maitrisés.

Pour le Président un plafond à 250 € aussi bas n’est pas un plafond mais une tarification non pérenne pour nos entreprises et si celui ci nous est imposé, la fédération attaquera le décret et recommandera dans ce cas de ne renseigner que l’article 5 et de facturer tous le reste de l’état daté.

Jean-Marc TORROLLION à la fin de son allocution nous informe qu’à priori l’été devrait être chaud pour le devenir de la profession de syndic en raison de la nécessité de présenter  les ordonnances au Conseil d’état pour septembre 2019.

Souhaitons bonne vigilance et bonne réactivité aux équipes juridiques de la Fédération afin de sauvegarder au mieux la pérennité de la profession de syndic.

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